CUBA … LA PATRIE ET LA VIE !
Francis Mateo est journaliste et grand reporter. Il a été notamment rédacteur en chef adjoint du site d’informations internationales Fildmedia.com, regroupant 80 journalistes et experts en géopolitique dans le monde. Passionné par le travail de terrain et les enquêtes, Francis Mateo est un spécialiste de Cuba.
Francis Mateo – VA Éditions
PRESENTATION
Cuba – 11 juillet 2021 : pour la première fois depuis l’avènement du pouvoir castriste en 1959, des milliers de Cubains descendent dans les rues d’une douzaine de villes de l’île, pour protester – pacifiquement – contre les abus de la dictature, les privations, les coupures d’électricité récurrentes et tous les tracas d’un pays en banqueroute. Car l’embargo imposé par les États-Unis depuis soixante ans ne justifie plus la situation de misère ; le blocus est en réalité devenu le « cache misère » d’un régime autocratique incapable de gouverner son peuple autrement que par le bâton. La violente répression qui suit les manifestations du 11 juillet 2021 impose d’ailleurs à nouveau une chape de plomb. Mais le feu de la révolte continue de couver, et ceux qui n’en peuvent plus d’être soumis aux brimades et punitions s’en vont en masse. À commencer par les jeunes. Cuba se vide de ses forces vives, condamnées à l’exil par une dictature militaire plus répressive que jamais. Mais paradoxalement, ce durcissement trahit aussi un changement de paradigme : en sortant manifester sans violence face à des militaires agressifs, en supportant une répression qui se caractérise aujourd’hui par un millier de prisonniers politiques (dont un grand nombre de femmes et même des mineurs !), les Cubains ont brisé le mur de la peur qui les empêchait de protester ouvertement. La révolte gronde à Cuba, mais aussi là où la diaspora cubaine est présente, à commencer par les États-Unis et l’Europe. Ce réveil sonne le crépuscule de la dictature militaire castriste. Une révolte où les femmes jouent un rôle prédominant dans l’organisation d’une opposition qui se construit chaque jour comme alternative au régime autocratique en place.
LES POINTS FORTS
- Une vision objective et contemporaine de Cuba, sans filtre et sans concession. « Cuba… la patrie et la vie » permet de voir et comprendre la société cubaine à travers une galerie de portraits, des parcours et des vies (parfois tragiques) qui témoignent d’une réalité quasiment invisible aux touristes en visite sur l’île. C’est l’envers de la carte postale : derrière l’image idyllique de salsa, de cigares et de rhum, le livre dévoile le véritable visage d’une dictature plus féroce que jamais.
- Un livre « incarné » et des témoignages directs des Cubains qui souffrent, depuis leur pays ou dans leur exil forcé. Des femmes et des hommes engagés, pas en raison de leurs opinions politiques, mais parce qu’ils osent s’affirmer et s’afficher pour exiger la liberté et la justice, deux valeurs totalement bafouées aujourd’hui à Cuba.
- Un livre féministe, puisque les femmes sont protagonistes dans la lutte contre la dictature castriste. Mères, sœurs, épouses, filles, amies… La résistance de ces femmes est héroïque. Des femmes courageuses qui défendent leurs proches emprisonnés, qui se battent au risque d’être elles-mêmes privées de liberté, qui élèvent la voix contre les bourreaux de leurs fils, leurs frères, leurs maris. Des femmes dévouées qui osent s’exprimer, crier leur colère contre l’injustice pour faire tomber le mur de la peur imposé par le régime cubain.
- Un style haletant et vibrant, emportant le lecteur dans l’aventure d’un peuple révolté, et lui faisant partager les émotions de ces vies brisées, où le tragique se mêle au comique, avec cet humour du désespoir comme bouée de sauvetage dans une société où la liberté est étouffée par un pouvoir tyrannique. Quel sera le dénouement de cette tragédie à l’échelle d’une île ? « Cuba : la patrie et la vie » se lit comme un thriller. C’est aussi la prouesse d’un « livre choral » où toutes les voix se rejoignent à l’unisson d’une aspiration à la liberté, après plus de 63 ans de dictature.
LECTORAT
Parce qu’il est d’abord l’expression de toutes ces femmes et ces hommes qui luttent pour des idéaux de liberté et de justice, « Cuba : la patrie et la vie » s’adresse à un large public sensible aux valeurs qui fondent la démocratie. Car le livre raconte cette lutte avec ses souffrances, ses frustrations et ses espoirs, à travers des témoignages et des récits de vies exemplaires. Que faire face à la dictature ? Comment prendre soin de ses parents, de ses enfants, de ses proches, tout en luttant contre un pouvoir toujours plus répressif ? Et comment être pris au sérieux face à la propagande et au mythe romantique d’une Révolution à l’agonie. Le livre s’adresse aussi à tous les spécialistes (historiens, journalistes, intellectuels engagés, chercheurs,…), car « Cuba : la patrie et la vie » est une enquête de terrain qui démonte cette propagande relayée (volontairement ou pas) par le déni d’une partie de la classe politique européenne et d’une certaine presse, aveuglée par une idéologie qui ne correspond plus à la réalité de la société cubaine. Toute l’originalité de l’œuvre par rapport aux autres ouvrages publiés sur ce thème tient dans cette approche objective de Cuba, de son système politique, et du vécu de la population tel que l’auteur l’a expérimenté personnellement sur place comme à travers les multiples témoignages. C’est un livre qui n’est pas partisan, à la différence de la plupart des autres ouvrages sur le sujet ; puisque le seul parti pris est ici celui de montrer le réel, de décrire la société cubaine aujourd’hui pour comprendre ce qu’il adviendra demain.
BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
Francis Mateo est journaliste et grand reporter. Il a été notamment rédacteur en chef adjoint du site d’informations internationales Fildmedia.com, regroupant 80 journalistes et experts en géopolitique dans le monde. Passionné par le travail de terrain et les enquêtes, Francis Mateo est un spécialiste de Cuba, fin connaisseur d’un pays dont il suit directement – sur place – l’évolution politique, sociale et économique depuis trente ans. Il a publié de nombreux textes sur ce thème, sous forme de reportages, chroniques et récits, dont le livre « Mon associé Fidel Castro » (éd. Max Milo / Histoire d’Être, 2012), qui retrace l’aventure industrielle rocambolesque d’un entrepreneur français à Cuba. Cet ouvrage, co-signé avec Michel Villand, a été traduit en espagnol et en anglais.
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Source: Communiqué de presse de l’auteur